Mais qui donc est mort(e) ? 


La série évènement de ce début 2017, c’est Little big lies. Productrices stars.et premiers rôles  : Reese Withersppon la blonde américaine au menton volontaire et Nicole Kidman l’Australienne. Toutes deux ont adapté un roman de Liane Moriarty, Little big lies (titre français Petits secrets, grands mensonges). 

J’avais jusqu’ici déjà lu des romans avant qu’ils ne soient adaptés, après avoir vu une adaptation, trouvé proche, voire trop littéral, préféré le bouquin au film, et vice-versa, crié au génie ou à la trahison. Là j’ai rattrappé puis pris de l’avance sur la série, sans spoiler. 

Ce que vous lirez partout, c’est cette histoire de desperate mothers, qui emmènent pour la première fois leur rejeton en CP (à la maternelle dans l’oeuvre originale, aussi australienne que Kidman. Dans le bouquin on conduit donc à gauche, on fête Noël par une belle journée d’été.L’histoire se passe dans une banlieue qui petit à petit devient chic de Sidney. La série se déroule eans une banlieue chic de CalIfornie. Pas Malibu. Plutôt un Fairfield de la côte Ouest, en bord de mer.

Tout est dans les apparences, lisses, et pourtant, plusieurs de ces mères vont se révéler victimes de violences conjugales. Si je dis ces mères c’est bien que tout se focalise autour de leurs bambins, qui se  détachent (enfin ou déjà) d’elles pour entrer à l’école. House wife à plein temps, travaillant à mi- temps par choix ou par nécessité elles sont dans l’autre camp, celui des femmes qui n’ont pas fait carrière. Et la guerre entre ces deux clans là est inpitoyable.

Cinq mois après la journée d’adaptation des têtes blondes, une réunion de parents d’élèves tourne au drame. On le sait dès le premier chapitre, avant la fin du premier épisode. De multiples témoignages ponctuent le déroulement de l’histoire, sortes de flash forwards et… on n’ignore pas seulement le nom du ou de la coupable mais de la morte -à mpins qu’il ne s’agisse d’un mort. Tant est grande la tension et les rivalités au sein de cette communauté rassemblée autour de son point commun de parents d’élèves, que plusieurs pourraient avoir de « bonnes » raisons de se débarasser qui d’un ex conjoint, qui de l’actuel, qui du parent d’élève qui a insulté son enfant, qui de l’enfant qui en a agressé un autre.

Les enfants sont impitoyables dit-on, les parents d’élèves plus encore.

Big little lies, c’est l’histoire des secrets qu’on n’ose pas forcément avouer à sa meilleure amie  : être brutalisée, c’est aussi les petits mensonges par omission d’une auteure qui après nous avoir présentée le côté le plus lisse et plongés dans le plus sombre nous fait naviguer en circonvolutions jusqu’à l’épicentre du drame.

Reste la question (après l’épisode 2 er 218 pages  :  mais qui est mort(e) ? 

The Knick, the series


The Knick, from Knickerbocker Hospital, is a serie which has just began on Cinemax broadcast, and in France, on OCS. It’s a medical one. And an historical, too. It begins in 1900 in N-Y in a medicine lecture hall, plenty of old men with bart and fitted coat. In the middle, a patient which has a problem to deliver. Don’t think to an happy end, the baby and mother die, the blood runs, one of the surgeons kills himself. And the other one ? Even if he uses to put drugs in his veins, he become the new chief of surgery. Gore ? Yes. But not just that.
This serie, directed by Steven Soderbergh himself, tells us the great adventure of medicine and surgery, before the modern anesthesics, before the antibiotiics, before the defibrillators, before the screens, before everything that surgery uses every day.
Probably if this woman or her child has survive, it would be for not a long time, imagine all the germs in this hall, incredible ! But it’s because such surgeons dare, in the beginning of the past century than now every people can protest and file lawsuits when there’s any problem. And it’s, too, the reason why you are born and live, often without significent problem. I agree this serie is gore, but life was gore, too, when it was shorter than now.
So, if you’re a doctor, or a student in medicine, watch for this serie which tells you the story of your science, when it was really not an exact one. And if you’re a former, or future patient of a quarter of surgery, don’t forget these men who allow you to have no fear.The Knick » alt= »the knick » />

Go to your tv !

La série médicale du jour : The Knick


Mettons-nous dans l’ambiance tout de suite, la scène se passe à New York et il y est, beaucoup, question de médecine, de chirurgie même. Mais pas de chirurgie proprette, façon Grey’s anatomy. Pas de chirurgie aseptisée, en bloc à couleur verdâtre, avec bonnets de papier, masques, et CD musical façon Nip/Tuck. On est à New York, mais en 1900. L’opération se fait en direct au milieu d’un amphi rempli de messieurs barbus et compassés en redingote et col cassé. Un cas obstétrique intéressant, le placenta mal placé. avec accouchement à risque. mais les chirurgiens se donnent 100 secondes pour réussir, après moult répétitions. A part que le sang gicle, que la mère est saignée comme un goret,,que le bébé intubé dès sa sortie ne va pas survivre, pas plus que la mère. Pour tout arranger, le chirurgien en chef se tire une balle dans la tête et l’autre, le Dr Thackeray, qui a opéré après s’être fait une injection même plus suspecte entre les orteils, va récupérer le poste.

 The Knick

Dans The Knick, (pour Knickerbocker Hospital) on est en pleine invention de la médecine moderne, à un moment où on teste sans principe de précaution, où on innove et où on rate, parce que tous les moyens modernes de contrôle et de suivi n’ont été ni découverts, ni inventés. Pas de défibrillateur, d’écran de contrôle, d’antibiotiques, d’asepsie -on se dit d’ailleurs qu’au cours de cette opération qui débute le premier épisode, si la parturiente ou l’enfant s’en était tiré, ils avaient toutes les malchances de récupérer tous les microbes et virus traînant dans l’amphithéâtre et sur les redingotes médicales.Mais c’est grâce à des illuminés comme Thackeray, grâce à leurs intuitions géniales mais aussi grâce à leurs échecs cuisants, que la médecine a tant avancé en un peu plus d’un siècle. Le tout sur un rythme qui ne faiblit pas, mais connaissant son réalisateur, Steven Soderbergh, on ne va pas s’en étonner outre mesure.

Les saisons seront courtes (10 épisodes) mais intenses donc. Âmes sensibles s’abstenir, on n’a même pas droit à une musique pour relâcher la tension. Amateurs de séries historiques, vous n’allez pas être déçus, c’est tout à fait bien documenté, médecins et futurs médecins, vous allez plonger dans la dure histoire de votre profession, patients passés, présents et à venir, vous avez de la chance que ces médecins-là aient existé, à New York ou ailleurs.

Donc, jetez-vous sur Cinémax aux Etats-Unis ou OCS en France, et bonne découverte !

Et si vous voulez en savoir plus sur le « vrai » Knick », c’est par ici

Inoubliable !


Unforgettable est une série de CBS. Après le mentaliste, après la médium (Rosanna Arquette dans la série éponyme (arrêtée en début d’année par CBS, voici une nouvelle super héroïne. Parce qu’il n’est pas besoin d’avoir une lettre ou un dessin à sa gloire sur un tee-shirt un peu moulant pour être un super héros.

Poppy Motgomerry -la blonde Samantha de Without a trace (FBI portés disparus) y interprète ici le rôle de Carrie Wells, une rousse hypermnésique Carrie n’oublie rien, il suffit qu’elle entre dans une pièce où a eu lieu un meurtre avant que le bâtiment n’explose et tout est photographié. Bien pratique quand on est lieutenant de police. Elle est l’ex de l’inspecteur Al Burns -Dylan Walsh, le Sean McNamara de Nip/Tuck, celui qui devenait sexy en vieillissant- avec qui elle avait travaillé à Syracuse au tout début des années 2000 et le retrouve alors qu’elle a abandonné la police et qu’une de ses voisines se fait assassiner. Un témoin comme Carrie, la police en demanderait tous les jours. Et c’est bien sur ce que fait Al, qui à défaut de récupérer sa petite amie d’antan -il semble heureux en ménage de son côté- reprend la collaboration avec la capacité de stockage illimitée de Carrie.

.Carrie et Al

Alors cette hypermnésie ? Don ou maladie ? Vu du point de vue de quelqu’un qui a une mémoire complètement défaillante depuis sa plus tendre enfance -enfin si mes souvenirs sont bons- l’hypermnésie est un don du ciel. Vu du point de vue de celui qui se souvient du plus petit détail, sans pouvoir mettre des images à la corbeille et vider celle-ci, c’est effectivement plus ennuyeux. Pourquoi est-elle entrée dans la police avec un capital pareil ???? Si vous étiez hypermnésique vous auriez fait quoi dans la vie vous ?

Carrie, comme beaucoup de flics de série, a perdu quelqu’un de proche de mort violente dans son enfance. En l’occurrence, il s’agit de sa sœur. Elle sa sans doute été témoin de l’assassinat de celle-ci et le choc lui a fait tout oublier. Le meurtre n’a toujours pas été élucidé et, plus de vingt ans plus tard, Carrie tente, en fil conducteur de la série, de faire la lumière sur le meurtre de la petite fille.

Inoubliable, cette série ? Peut-être pas, mais une honnête série policière bien ficelée et qui se laisse regarder..

Katherine Mayfair est légiste


Vous connaissez Katherine Mayfair ? Une des cinquièmes desperate housewives, celle qui habitait là il y a longtemps, très longtemps, qui était amie avec Susan quand celle-ci était mariée avec Karl, avant même qu’Alice vienne habiter là, enfin je crois parce qu’il y avait un épisode où on découvrait comment nos quatre desperate avaient fait connaissance avec leurs voisines nouvellement arrivées mais je ne me souviens plus trop si c’était dans le même sens ou pas. D’ailleurs ça ne l’est peut-être pas !
Bref, Katherine Mayfair revenait à Wisteria Lane -et nous faisions sa connaissance par la même occasion- au début de la quatrième saison.

La comédienne qui l’incarne, Dana Delaney, interprète depuis le rôle d’une légiste, Megan Hunt, dans « Body of proof », dont c’est la deuxième saison. Elle est sans doute la légiste la plus bavarde de toutes les séries policières que je connaisse. Et aussi la plus mobile, qui se déplace sur le terrain, en talons aiguilles quelque soit le terrain- non seulement quand il y a un cadavre dans un coin mais pour interroger les suspects : pour ce faire elle fait équipe avec Peter Dunlop (interprété par un Australien, Nicholas Bishop, un enquêteur médico-légal. Décidément, on découvre plein de grades et de sous-grades des légistes aux Etats-Unis. Après le spécialiste du sang de Miami, après les experts en tous genres et en tous lieux, voici l’enquêteur de Philadelphie. C’est Mikaëla (les enquêtes d’Eloïse Romme) qui doit en baver de jalousie, elle qui restait au fond de son frigo d’un bout à l’autre des épisodes.

Si Megan se prend tant au sérieux, c’est que c’est une neuro-chirurgienne, qui, à la suite d’un accident de voiture -encore un causé par un portable, on devrait aussi les compter : Drop dead divan Body of proof, qui sera le prochain ? Quand on vous dit que c’est dangereux !- a les mains qui ne réagissent plus à 100 %. Quitte à opérer, elle ne s’attaque plus qu’aux morts, et apparemment elle leur prête plus d’attention qu’à ses anciens vivants de patients. Une série intéressante, qui ne manque pas d’humour, avec une subtile modification psychologique des personnages au long de ces deux saisons, et qui ménage le suspens sauf un… Megan a toujours raison ! Comme quelqu’un que je connais bien 🙂

meganhunt